Légion des Cendres
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 [Présentation] (Non non c'pas un papier pour Vorus *-*)

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Adran




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MessageSujet: [Présentation] (Non non c'pas un papier pour Vorus *-*)   [Présentation] (Non non c'pas un papier pour Vorus *-*) Icon_minitimeLun 4 Avr - 11:44



Je sors du boyau souterrain en haletant. Fatigue du voyage.. La nuit commence à tomber, et me revoilà parti pour une excursion à la surface, et avec elle tous ses désagréments et contraintes. Le crépuscule se pulvérise, désintégré par l’atmosphère terne des nouvelles réalités. Nouveau monde. Et vient la lune, ouvreuse sur le sommeil.. À ce dernier je résiste tandis que je me hisse à l’extérieur. J’ai à faire, les paupières prendront la cloison lorsque besoin sera. Mais besoin est, voilà justement le problème. Je soupire de dégoût. L’air libre. L’odeur de la végétation, la chlorophylle à son pic d’expansion, ça pue à des mètres à la ronde. Reniflement. Petit cri de détermination devant le chemin qu’il reste. C’est un choix délibéré de faire fermenter mes émotions à l’extérieur. Manifestation toxique de mes écueils de souffre. Ca fait « fou », l’auditeur s’enfuirait à toutes jambes, certain d’être devant l’atteint du village. Mais ça devient habitude au fil de mes voyages à la surface. Après tout, si les éruptions mentales se meurent à l’intérieur, à quoi bon ?.. Ca pose problème, aux passants comme aux amis, ça fait serrer les dents, froncer les sourcils. Mais voilà. Constat et fait. Désolé. Aujourd’hui, pas de transcendance silencieuse. Les berges de la parole, salves de feu bouillant, inutile brasier, ne se sont pas taries.. Le moment n’est pas. À vivre sous le sol on croit tout savoir. Avoir tout vu de la surface, résumer la chose à un merdier sans autre forme de procès, un tas de fumier habité par des mouches. On se sent illuminé, serti de la connaissance suprême de ce que d’autres cherchent encore. À tort ? Connaissance et conscience du monde nous crèvent les yeux. On a raison, c’est ÉVIDENT. NOTOIRE. INDENIABLE. Cette évidence étouffée pharaonique, faramineuse tutrice de vertige. Tu perds la boule dans tes croyances tandis que je pers la mienne dans mes certitudes. Je suis encore plus sensible que cela. Il me suffit de penser, penser à la surface, ces futiles plaisirs, ces fanfreluches à l’excès et j’en vomis mon dégoût. Ce monde me pèse, un simple espoir à son sujet et il pénètre dans la base de mes os, entaille le lierre violet et répand sa crasse dans mes veines les plus profondes. Saloperie. Enfoiré de soleil. Je me répands en jurons à tout va. Ca me soulage tout autant que les pensées audibles. Cinglé. Le but de mon expédition crapahute dans mes méninges. Une visite dans la demeure d’un ami. Côtoyer des gens de la surface.. Fonte programmée ? Nullement.. La fusion n’est pas déstructurante. Qui sait, peut-être sont-ils différents.. Connerie de prémonition. À t’en cracher sur le brasier de l’espérance. Mais j’garde les flammes vives. « J’espère ». Après tout, il a fait l’effort de venir jusqu’à nous. Ca s’respecte. Ca s’donne à voir et à apprécier. Et vlan que ça devient méritant – ‘mérite une visite en retour, mérite qu’on s’bouge pour ça – La flemmardise qui reprend ses droits. Le zonage dans les sous-sols me manque déjà. La surface qui me livre ses plaies, cicatrice béante infestée de pus. Je sens déjà venir une heure du voyage passée à éjaculer ma mauvaise humeur, jouir à la face de tous les passants, ‘me faudra du temps pour stopper l’hémorragie. Comme d’hab’.

Petit à petit, au fur et à mesure de ma progression, j’commence à greffer mes neurones sur un tronc de responsabilité. Le flot de râleries s’endigue progressivement dans la reprise de détermination et les diktats qui vont de paire. Il va falloir faire bonne impression, dégager de la puissance et du sérieux. Pas mon genre m’enfin bon, il faut ce qu’il faut. Phrase idiote. Je repars encore dans mes expressions crétines, me contrôler. Je reprends contenance, presse le pas. Mords dans l’assurance comme les élucubrations au goût de cuir. Je traverse Broquir à la hâte, faisant fi des cibles potentielles. Pas le temps. Pas l’envie. J’suis pressé. Comme seule indication je n’ai que ce morceau de parchemin que m’a remis Olivier. Bien peu, mais suffisant. Je ferai avec. À défaut de trouver le bon chemin, j’aurai au moins sorti la tête du trou. À trop me claustrer je vais devenir fou. Plus fou que je ne le suis déjà. Mes yeux clignent, les bâillements résonnent de cent cordes, c’est l’inévitable retors de ma fainéantise qui me mouline les paupières, j’vais pas tarder à m’y laisser choir. Rosée de suie ou de terre cuite sur ma rétine. Double clignement. Tenir.
Je m’en suis à peine rendu compte mais je marche depuis toute une nuit. Trop engoncé dans mes pensées, accaparé par le triptyque qui me définit. Conscience, connaissance et.. Ah, égocentrisme. À éviter de citer ça fait mauvais genre. Le garde de Nedmor se tient au même endroit que d’habitude. ‘Pourrait le croire mort. Hallebardier au visage sourd. Inébranlable sur ses solerets de mithril. Il a l’air puissant.. Mais c’est impossible, il vient de la surface. Mes impressions reprennent souvent le dessus lorsque je suis à l’air libre, la sobriété des souterrains me garde stoïque, en plein état de compréhension. L’air libre me rend vigilant mais surtout sceptique, comme si chaque objet n’était qu’une vaste mise en scène. Berné, j’appelle le réel illusion ; et je déclame les sons bruts, les pensées claires, les trois couleurs primaires, réalité. C’est étriqué mais ça reste une vision. À chacun la sienne. Je me tiens en faction sceptique devant tout ce qui est caractérisable de « louche », mon lot quotidien hors des grottes. Je rejette un œil au parchemin. Le « et si » vient poser sa pêche dans mes songes, l’impropre incertitude à t’en suinter des oreilles. Et si c’était un piège. Et s’il s’était trompé d’endroit. Et si ce n’était pas une bonne idée. Merde. J’hésite et ça m’fait chier. Je déteste hésiter. J’hésite tout le temps ici dehors. Je déteste cet endroit. Ce qu’il fallait démontrer. Je m’imagine cette demeure. Elle doit être sombre. Sobre. À mon goût. On ne peut trouver mieux que la fantasmagorie pour déjouer les pièges du subconscient hésitant. L’espoir aide à fermer cette résurgence. Je reprends la marche. Pas moins incertain, mais rassuré. Je ne suis pas sorti de mon pieu pour rien de toute manière. Chape de plomb de mes envies.

Des minutes à la tonne, des heures c’est certain, et énormément de temps, c’est ce qu’il m’aura fallu pour atteindre la grande porte de bois. Brune comme les intérieurs de ma pomme. Le mélange de mon excitation écarlate et ma noire mauvaise humeur. Je ne frappe pas immédiatement. Je ressasse mes mots. Beaux mots, il se doit. Ca doit résonner le bon goût, afficher des airs d’aristocratie voilée, scindée d’une pointe de narcissisme en ses fins. Le discours typique du visiteur attendu, mais j’ai encore une fois perdu l’habitude. Et malgré, il faut rester prudent. Assurer chaque consonne. Les ruelles hasardeuses de l’interprétation sont toujours usitées dans ce genre de lieu. Ca s’construit rapidement. Un mot pour donner une phrase qui n’a aucun rapport. C’est logique que ça dit, mais si logique est bien, elle est personnelle. Ca s’construit avec une fringale de luxure mal expliquée, proposition que l’on maquille de soleil et d’esprit cartésien. D’un bonjour on peut le transformer en un propos empreint d’hypocrisie, une insulte à l’accueil. Il y’a des champions dans le domaine. Bretteur de termes capable de rationaliser un hululement dans la nuit. De ce que me rapportent mes infos ce n’est pas le style de la maison, mais prudence est mère de.. Putain ça recommence. Je frappe plus violemment que je ne l’aurais voulu contre la porte. Je tangue sur mes chaussons pour me mettre à l’aise. J’me farde d’une allure Royale, endosse le chapelet du type aisé. Bonne impression. Bonne impression.


Dernière édition par Adran le Jeu 21 Avr - 21:24, édité 2 fois
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Sanah




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MessageSujet: Re: [Présentation] (Non non c'pas un papier pour Vorus *-*)   [Présentation] (Non non c'pas un papier pour Vorus *-*) Icon_minitimeLun 4 Avr - 18:33

Harassée. Épuisée. La surface ne me convient plus. Comme le cocon ne convient plus à la chenille devenue papillon. Mais ici je parlerai plutôt de cloporte. De ver. De quelque chose d'immonde et de sinistre, d'une laideur presque désobligeante, d'un enfant difforme de la Nature. Quelque progéniture repoussée, acceptée mais tenue à l'écart. La vie des souterrains m'a octroyée cette confortable exclusion, ces miasmes de décomposition, cette lourdeur pathétique du corps qui se traîne et se vide. C'est sans doute ce qui m'a le plus surprise, cette souplesse dont fait preuve ma chair et ma conscience face aux relents de l'altération du vivant, face à l'abstruse noirceur des grottes et des boyaux. Le ventre de la Bête. Et ses nausées. Les bains de boue dans les déjections du monstre de pierre. Le plaisir en est désormais tiré, un peu plus chaque jour.

Je m'assis sur une pierre. Cramponnée à ses arrêtes froides et vives. La chair s'éventre. Le sang coule. Je contemple mes paumes ruisselantes. Même mon sang me paraît moins rouge désormais. Mais il faut repartir. Tenir une promesse. Retrouver quelques connaissances, quelques Hommes aérés. A la peau de cuivre, à la chair hydratée, aux joues roses et au regard affable. Face à eux, quelle bête traquée je suis devenue, à me terrer chaque jour dans les souterrains. Sec animal des profondeurs aux mouvements fluides et violents, aux membres décharnés. Je me relève. Il le faut bien. Courir vers l'absurde motif d'une alliance. Les reclus et les bienheureux. Foutaises.

Arbres et collines se découpent, ombres chinoises sur un ciel de nuit trop clair encore. La Lune, allègre lanterne de la surface, éclaire ma chair blanchâtre et maladive. Et la Terre tend ses généreux mamelons vers les astres, couvertes à foison de ses fruits et de ses bêtes dodues. Nausées. Écœurante générosité. Émétique clémence d'un monde trop lumineux. Mille facettes à ce cosmos. Je me prends à regretter, une fois de plus, mes tunnels et mes silences souterrains. Le manque est lancinant, il me faut ressentir à nouveau le froid glacial de la pierre aux grincements discordants.

Au loin, la silhouette du bien-aimé. Pas de surprise à le voir ici. Plus de surprise, jamais. Il court vite le bougre. Absorbé dans ses pensées absconses, une fois de plus. Que ne donnerai-je point pour son étreinte glacée et ses murmures d'outre-tombe... Mais il est trop loin et sa dégaine tant adorée se fond presque par-delà les sols trop tièdes qu'il foule.

J'allonge le pas. Une brise me caresse le visage. Saleté. Elle oxygène ma peau. Je me prends à respirer une bouffée d'air. Je la recrache, au bord du vomissement. L'horreur d'un air qui jamais ne stagnera. Trop d'odeurs, trop de saveurs qui effleurent ma muqueuse. Je ne m'y reconnai plus.
Au loin, une demeure. Et au préalable, une multitude. Quelques Hommes. Quatre ou cinq, tout au plus. Roses et benêts. Il me faut les frôler. Je frissonne. Aversion pour ces tièdes masses molles. Toute cette graisse qui traîne dans l'air sa gélatineuse substance...

Regards. Je les soutiens, les leurs. Ils ne me font pas peur. Plus maintenant. Ils n'oseront pas me toucher. Je le sais. Je suis devenue trop dissemblable d'eux. Et s'il y a bien une chose qu'elles ne supportent pas, ces ridicules figures pâteuses, c'est bien la différence.

Une porte de bois. Sombre. Massive. J'y appuie ma joue. Le bois est sans vie, empli d'air et d'odeurs de subsistances. Peut-être seront-ils différents. Aérés soit, mais pas flasques. A voir... Je frappe. Un coup, un seul. Le bien-aimé est à l'intérieur, et dans le pire des cas, si eux n'en valent pas la peine, le rejoindre me soulagera.


Dernière édition par Sanah le Mar 5 Avr - 20:13, édité 2 fois
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Olivier
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MessageSujet: Re: [Présentation] (Non non c'pas un papier pour Vorus *-*)   [Présentation] (Non non c'pas un papier pour Vorus *-*) Icon_minitimeLun 4 Avr - 21:40

[Hrp: Bon les rigolos, on se tient un peu tranquille! Allez flooder dans la partie HRP si ça vous chante, mais on pollue plus les RP Wink ]


Dernière édition par Olivier le Lun 9 Mai - 4:58, édité 1 fois
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MessageSujet: Re: [Présentation] (Non non c'pas un papier pour Vorus *-*)   [Présentation] (Non non c'pas un papier pour Vorus *-*) Icon_minitimeLun 4 Avr - 22:45

Les murs pestiférés de la sainte cathédrale relâchent leurs chiens galeux sur ma carcasse, ils mordent de leurs gueules avides et sanguinolentes le peu qu'il me reste de raison et de foi. Je veux mourir, y échapper par le dessein si noble de la faucheuse. Vaincre par le trépas, s'élever sous les sons sinistres du glas fatidique - la cloche que tous redoutent. Comment peuvent-ils aimer la vie ? Ce labyrinthe de tourments, cet étang de sangsues insatiables qui aspirent votre sang, qui puisent dans vos forces pour vous faire basculer vers la défaillance, la décomposition mentale comme physique. Non, il n'y a résolument aucune raison d'aimer la vie, tout fini par faner, par s'incliner face à la décrépitude générale.

J'ouvre les yeux. Une grande porte, là-bas. Sanah sur le seuil.

Je ne sais même pas comment je suis arrivée ici. Quelques vagues souvenirs d'une lettre d'Adran, un bout de papier jauni et poudreux qui m'invitait à quelques endroits divertissants, une fantasmagorie complaisante pour transcender la - si grande - banalité de la vie. Un endroit où tous les rêves deviennent réalités, une foire pour les vieux, où tous les fantasmes les plus intimes sont ...

Non, ce n'était pas tout à fait ça.

Ça me revient, soudainement. La légion des cendres. Oui, je connais leur baron. Il est venu autrefois quêter l'aumône à nos portes. Il cherchait l'entraide pour faire accroître ses projets, pour matérialiser ses - oh si chères - ambitions. Chose que nous avons rapidement refusée, d'ailleurs. Mais quel est donc ce spontané retournement de veste ? Pourquoi sommes-nous ici ? Vilaine amnésie ! J'avance vers Sanah et m'exclame d'une voix sonore et agressive :

- Qu'est-ce qu'on peut bien foutre ici ?

[HRP : Bonsoir à la Légion des Cendres, je suis enchantée de voir que votre guilde se porte bien et que votre forum prend forme. J'avise à l'avance les quelques interlocuteurs qui prendront la parole prochainement, que la mauvaise humeur flagrante et les paroles fielleuses de Dhémée sont des caractéristiques intrinsèques à l'idiosyncrasie du personnage et qu'elles ne doivent être considérées qu'avec un certain recul. Cet avertissement, quoique stérile à première vue, peut soustraire quelques fâcheuses remarques ou autres anicroches de notre discussion.]
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MessageSujet: Re: [Présentation] (Non non c'pas un papier pour Vorus *-*)   [Présentation] (Non non c'pas un papier pour Vorus *-*) Icon_minitimeLun 18 Avr - 1:50

[Hrp: Redirection vers le sujet Discussion HRP: ici ]


Dernière édition par Olivier le Lun 9 Mai - 4:58, édité 1 fois
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MessageSujet: Re: [Présentation] (Non non c'pas un papier pour Vorus *-*)   [Présentation] (Non non c'pas un papier pour Vorus *-*) Icon_minitimeVen 6 Mai - 18:40

Un nouveau messager vint avertir le baron de la présence de membre de l'Équinoxe en sa demeure, après s'être perdu dans les couloirs du temple. Olivier regardait ainsi son portrait dans la glace, n'ayant qu'une phrase en tête.

*Mais qu'est-ce qu'ils peuvent bien foutre ici ?*

Après sa visite en les lieux sombres de leur propre demeure, il n'avait pas garder une merveilleuse impression de cette expérience. Toutefois, il avait échangé à plusieurs reprises des missives avec le mage Adran par la suite. Il maudissait maintenant le ciel du sort qui lui était lancé d'une telle visite, qu'avait-il bien pu faire pour mériter ce calvaire? Il avait depuis son arrivé défendu les intérêts du Roy sans compter qu'il avait forgé une légion de fier combattant. Pour le récompensé de temps d'effort, on lui envoyait maintenant ces hommes des souterrains qui détestaient tout ce que lui adorait... Le vent doux ou encore ravageur.. La douce pluie du printemps, où les bourgeons éclosent et que la nature reprend peu à peu vie... Le soleil ardant réchauffant son coeur un peu plus à chaque rayon. Les si merveilleux flocans flottant dans le ciel et malheureusement si peu présent en ces lieux, contrairement aux vastes plaines enneigées d'Astaegan qu'il avait quitté pour le sable fin des lieux environnant. Eux, ils ne voyaient pas la beauté d'une nuit étoilé à chercher des constellations toujours plus magnifiques les unes que les autres...
Il revêtit une toge d'une couleur orangé foncé, puis descendit les marches de son "palais" cérémonieusement. Les gardes avaient déjà fait entré les visiteurs et Olivier du réprimer l'envie de retourner à son bureau en voyant cette... moniale. Il s'approcha du mage vêtu de rouge et lui serra la main tout en leur souhaitant à tous la bienvenue dans sa demeure.


Bien le bonjour à vous, cher Équinoxe, compagnon d'arme de notre bon Roy. Je dois avoué être surpris de cette visite mais je suis honoré de votre présence, j'ai cru comprendre que vous ne sortiez pas souvent.

Il ne peut s'empêcher de ne voir leur peau blanche et enchaîne immédiatement pour éviter de commencer à les dévisager.


Cela fait un moment que nous nous sommes rencontré pour la première fois.. J'ai peine à croire que ma Légion est déjà présente depuis tout ce temps... Le temps ne semble pas passé en cette demeure paradisiaque.

Le baron s'approcha de Sanah, lui prenant délicatement la main et y déposant un baiser.

Je suis bien heureux de vous revoir dame Sanah. C'est un réel plaisir. Faisant un pas vers l'arrière pour mieux voir ses trois invités, il lança un bref regard à la soigneuse.. Eh.. Et vous de même Thésée.. Hum.. désolé! Dhémée. Pardonnez-moi, j'ai une mémoire plutôt sélective à dire vrai! C'est là un bien grand maux qui m'afflige, parfois...

Il retourne son attention vers leur baron.

Et bien, cher amis, que prendriez-vous pour vous désaltérer? Marquant une pause. Que me vaut l'honneur de cette visite d'ailleurs?
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Adran




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MessageSujet: Re: [Présentation] (Non non c'pas un papier pour Vorus *-*)   [Présentation] (Non non c'pas un papier pour Vorus *-*) Icon_minitimeJeu 12 Mai - 2:07

On est les plus vus les coupines Surprised

Vive la taupe attitude!
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MessageSujet: Re: [Présentation] (Non non c'pas un papier pour Vorus *-*)   [Présentation] (Non non c'pas un papier pour Vorus *-*) Icon_minitime

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